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Fête du livre jeunesse de Villeurbanne, 28 et 29 mars 2015

Je serai à la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne,

les samedi 28 et dimanche 29 mars 2015.
J’aurai notamment le plaisir de participer à une table ronde en compagnie de Séverine Vidal et de Sylvie Baussier sur le thème de “Comment écrire et partager nos besoins d’évasion, le champs de nos émotions et notre soif de liberté ? Les éditeurs sont-ils cap de publier tous nos textes ? Y-a-t-il des limites à ne pas franchir.”
Samedi 28 à 10 heures.
Débat mené par Thierry Bonnety, avec des comédiens de la Compagnie la Grenade.
Et j’animerai un petit atelier d’écriture (pour les enfants à partir de dix ans), le dimanche matin à 10 heures.

Cliquez sur l’affiche ci-dessous pour avoir le programme de cette fête du livre.

Retour sur la fête du livre de Villeurbanne

Je suis partie à cette fête du livre en traînant un peu les pieds. Je me disais : un salon de plus… avec un débat qui semblait difficile à mener. C’est vrai, il y a des salons qui laissent des impressions de flottement : des salons où l’on ne vend pas de livres, où l’on ne rencontre pas ses lecteurs, où l’on s’ennuie un peu trop, où l’on se demande ce qu’on fait là, et pourquoi on écrit encore… Enfin, bref, les questions que tout le monde se pose un jour ou l’autre… Et donc, je suis partie à Villeurbanne dans cet état d’esprit…

Je suis arrivée juste pour le débat. A peine de temps de faire la bise à Thierry Lenain et à Thomas Scotto (j’étais contente de les retrouver!), de saluer Isabelle Rossignol, et c’était partie. Plutôt que de longs discours sur la sexualité et la littérature jeunesse, j’ai préféré lire quelques extraits de “Rien que ta peau”.
Et là… Je ne sais pas. Que s’est-il passé dans la salle, avec deux bonnes centaines de professionnels du livre, m’a-t-on dit (avec les lumières sur la scène, on ne voyait rien) ? Je n’en sais rien. Mais j’ai trouvé qu’il y avait un beau silence. Un des extraits a été curieusement applaudi. Moments étranges, un peu suspendus. Le débat a été très court (dommage, j’aurais bien aimé écouter Thomas Scotto parler plus longtemps de son “Jérome par coeur”, par exemple), et c’était déjà fini.
Enfin, je croyais que c’était fini…
Mais, après, les gens sont venus me voir. Il y avait des lumières dans leurs yeux, comme des étoiles. Des gens qui m’ont dit simplement avoir été émus par cette micro-lecture. Et ça a duré comme ça tout le week-end. C’était étrange, parce que je n’ai rien fait d’autre que lire quelques lignes, et c’est tout ! Et j’étais à mon tour très émue de voir que de simples mots écrits peuvent déclencher des émotions comme ça.Mais ce n’était pas tout ! Il y avait aussi des enfants, et des parents, qui sont venus simplement “pour rencontrer des auteurs”, c’est à dire vraiment discuter avec, échanger.
Je crois n’avoir jamais vécu un salon comme ça, où le livre est au coeur de la fête (avec, en prime d’adorables libraires (de la librairie lyonnaise : “A titre d’ailes”).
D’un seul coup, on a l’impression qu’on fait quelque chose de bien, en écrivant nos livres 😉
affiche-carole-chaix
Affiche de Carole Chaix, invitée d’honneur

Donc, c’était beaucoup d’émotions, beaucoup d’échanges, beaucoup de bonheur.
Et je ne parle  même pas du plaisir de retrouver d’autres écrivains et écrivaines, illustrateurs et illustratrices, avec qui j’ai partagé de bons éclats de rire !

Du coup, quand on rentre d’un salon pareil, on se dit qu’on fait vraiment un beau métier et que, tiens, justement, il serait peut-être temps de penser au prochain texte, au prochain roman à écrire…